Le sucre joue un rôle important dans notre alimentation, pourtant une consommation excessive de sucre peut avoir des effets dévastateurs sur la santé. Et pour vous le prouver, voici mon histoire…
Quand mon histoire d’amour avec le sucre tourne mal:
Il y a un peu plus de deux ans, j’ai commencé à avoir des crises de rhinites chroniques. J’ai tout d’abord consulté un allergologue qui n’a rien décelé d’anormal. Puis un ORL, qui n’a rien trouvé non plus à part une petite irritation dans la gorge dû certainement à des reflux gastriques.
En soit, rien d’alarmant puisque je mange des produits laitiers (même si j’ai toujours limité à 2 ou 3 produits par semaine).
En guise de traitement, j’avais un spray nasal à la cortisone, et un anti reflux gastrique…
Pendant plus d’un an et demi, j’ai très bien vécu comme ça. Les crises étaient suffisamment espacées. Quand elles étaient trop fortes, un petit coup de spray dans le nez et le tour était joué. Mais voilà ça, c’était avant…
Depuis septembre dernier, même en prenant le traitement à la lettre, les crises ne se calmaient pas et pire, elles ne faisaient qu’empirer. Les médecins m’ont prescrits plusieurs sprays différents, mais rien à faire…
Pour compliquer le tout, j’ai fait 3 sinusites et 4 conjonctivites en l’espace de quelques semaines.
Je suis restée comme ça pendant des semaines, même des mois, avec un nez bouché en permanence et qui coule H24. Et, je ne vous parle même pas des crises d’éternuements plusieurs fois par jour. Jusqu’à 20 éternuements d’affilé par crise. Un vrai supplice ! Les éternuements m’ont même valu une déchirure musculaire aux côtes…( comme si le reste ne suffisait pas)
J’ai donc commencé l’année dans un état désastreux, déprimée et totalement épuisée puisque je ne dormais jamais plus de 4h d’affiler. Et mi-janvier j’ai fini avec toute la sphère ORL totalement bouchée.
Mes proches commençaient à se faire sérieusement du souci pour moi…
J’ai donc décidé d’arrêter d’écouter les médecins classiques et je me suis tournée vers la médecine douce.
Pour m’aider dans cette démarche j’ai de la chance puisque mon cousin est justement médecin spécialisé en médecine douce. Le seul problème avec cette solution, c’est qu’il vit en Allemagne, à plus de 800 km de chez moi.
Après consultation avec lui, le verdict est tombé : Plus de sucre et plus de produits laitiers.
Concernant les produits laitiers, ce n’est pas vraiment une nouveauté que ce n’est pas franchement indiqué pour ma santé. C’est bien pour ça que jusqu’à présent, je limitais ma consommation et que je partage mes créations culinaires avec vous.
Mais le sucre …
Bien évidemment, j’étais consciente qu’une consommation excessive pouvait être nocive pour la santé. Ce que je ne savais pas, c’est que le sucre pouvait créer des symptômes inflammatoires chroniques.
En effet, consommer du sucre et en particulier le glucose (très présent dans les bonbons) en trop grande quantité favorise l’oxydation du corps et donc la production de radicaux libre. Et cerise sur le gâteau, le glucose est capable de s’auto-oxyder tout seul. Ce phénomène amplifie encore d’avantage le stress oxydatif et donc l’inflammation chronique.
Pour faire simple, plus je consommais du sucre plus, je nourrissais mon inflammation nasale et plus j’étais mal, plus je consommais du sucre pour me sentir mieux moralement. Un véritable cercle vicieux…
Avant de continuer une petite explication s’impose…
Le stress oxydatif c’est quoi ?
C’est un déséquilibre entre l’activité des radicaux libres (des molécules chimiques instable) et l’activité antioxydant (des molécules qui ont pour fonction de capter les radicaux libres pour les neutraliser)
Lorsque les radicaux libres sont en faible quantité dans le corps. Ils aident l’organisme à lutter contre les microbes et les virus. Donc totalement inoffensifs.
D’ailleurs, tout le monde en produit naturellement mais quand il y a production anormale de ces petits coquins, cela peut créer divers problèmes de santé comme :
- du diabète,
- de l’athérosclérose, (durcissement des vaisseaux sanguins),
- de l’hypertension artérielle,
- des maladies du cœur,
- des maladies neurodégénératives, (maladie de Parkinson ou d’Alzheimer),
- Un cancer,
- et comme dans mon cas, des maladies inflammatoires.
Les causes de ce déséquilibre sont nombreuses. Le plus souvent elles relèvent de notre mode vie :
- Tabagisme,
- pollution,
- stress,
- exposition aux UV,
- médicaments,
- sport intense, …
Et de nos mauvaises habitudes alimentaires : alimentation déséquilibrée, alcool et autres excès de table.
Dans mon cas, j’ai toujours veillé à avoir une alimentation équilibrée même si parfois je me laisse aller. MAIS, c’est vrai que les bonbons, le chocolat et moi c’est une VRAIE une histoire d’amour… Et quand je suis en situation de grand stress, je deviens carrément incontrôlable.
A présent revenons au sucre a proprement dit.
De quoi on parle quand on parle de sucre ?
Quand on parle de sucre, on parle bien évidement de sucre/ sucre. Vous savez, celui que l’on met dans les desserts ou dans le café… Bref celui qui donne une touche sucré à vos aliments
Cependant et ça il faut le savoir, il existe dans notre alimentation d’autres formes de sucre qui sont beaucoup plus discrets et qui pourtant ne manquent pas d’intérêt et même nécessaire au bon fonctionnement de notre corps.
Pour rédiger cette article, j’ai lu des tas de documents et franchement ils aiment bien faire compliqué quand c’est simple.
On peut regrouper le sucre en 2 familles
- Celui au pouvoir sucrant : le saccharose (sucre blanc), le fructose (sucre du fruit), le glucose et le lactose (sucre du lait), ….mais il y a aussi tous les autres sucrants : le sucre brun, le miel, le sirop d’agave, le sirop d’érable, la stévia … bref tout ce qui sucre et qu’on aime et qui a un petit gout de reviens-y sans fin.
- Ceux qui n’ont pas de gout sucré : les céréales, le riz, les pâtes, la pomme de terre, bref c’est ce qui cale pour un moment quand on les manges.
Tous ces sucres, que l’on appelle aussi « glucides », sont plus ou moins bien assimiler par le corps selon la vitesse à laquelle le sucre va passer dans votre sang et va faire augmenter votre glycémie (taux de sucre dans le sang).
Pour mesure l’effet d’un sucre dans l’organise, on utilise l’indice glycémique (IG). C’est une valeur comprise entre 0 et 100 qui indiquent la vitesse à laquelle le sucre va passer dans votre sang et faire augmenter la glycémie. Un IG 100 indique un pic important de glycémie alors qu’un IG 10 indique que le sucre va se diffué lentement dans le sang et éviter ainsi un pic de glycémie.
Tous les sucres sont-ils nocifs pour la santé ?
C’est du bon sens de dire que les bonbons et autres barres chocolatées ne sont pas très nutritives, donc pas très bons pour la santé!
On dit que ce sont des « calories vides », car le sucre contenu dans ces aliments n’apportent rien d’autre que de l’énergie. Pas de vitamine, pas de fibre, juste du sucre… Ils ont souvent des IG très élevés.
Cependant, même si les céréales considérées comme « saines », comme le riz, les pâtes et le pain, peuvent également être pauvres en éléments nutritifs.
Pour bien choisir ses sucres, il faut privilégier les aliments qui aident votre corps assimiler le sucre plus facilement grâce aux autres apports nutritifs (fibres, vitamines, acides aminée…).
Ces apports complémentaires donnent aux aliments une capacité à éviter d’augmenter en grande quantité et surtout trop rapidement le taux de sucre dans le sang.
Pour vous aider à mieux choisir vos glucides et à limiter le sucre mal assimilable (celui qui est mauvais pour la santé) vous pouvez utiliser le tableau des indices glycémiques que l’on trouve assez facilement sur le net mais en fait, pour manger sainement, il faut :
- Privilégier les légumes (frais et de saison), les légumineuses (lentilles, haricot, pois chiches…), les noix (amande, cajou, noix…) et graines (de courge, de tournesols, graines germées) et les céréales complètes (blé complet, riz complet, …
- Cuisiner au maximum des aliments bruts en évitant les aliments transformés qui contiennent souvent des sucres ajoutés (sans compter le lactose, les colorants et les conservateurs).
- Faire soi-même ses pâtisseries, pour pouvoir contrôler au mieux les farines et les sucres ajouté.
- Faites attention aux fruits, même si ils sont pleins de nutriments intéressants, ils sont aussi gorgé de sucres. N’en mangez donc pas trop, même si bien évidement, ils sont nécessaire à une alimentation équilibrée. (Pas plus de 4 portions par jour).
Donc si on résume, le sucre celui qui donne le petit gout sucré est a consommé maximum une fois par semaine. D’ailleurs, si ma mémoire est bonne, nos anciens ne consommaient qu’un seul dessert par semaine.
Mais si comme moi, vous avez du mal à vivre sans cette petite touche de sucrée dans votre vie, vous pouvez ajouter du miel, du sucre de coco, du sirop d’agave en petite touche dans votre café ou votre dessert. Privilégiez aussi les desserts à base de fruits et n’hésitez pas à ajouter des compotes de pomme sans sucres ajouté ou des dates à vos pâtisseries afin de limiter au maximum les autres sucrant. Et évitez les édulcorants synthétiques qui sont tout aussi nocifs pour la santé quand on les consomme en grande quantité.
Les céréales raffinées (pain blanc, riz, pâtes) sont elle aussi à prendre avec parcimonie. Privilégiez les farines et les céréales complètes. Personnellement je n’aime pas trop les pates complètes donc je ne me prive pas des pates classiques mais je n’en mange qu’une seule fois par semaine. Je mange pratiquement que du pain complet et cela fait très longtemps que j’ai intégré des céréales à indice glycémiques basse (orge mondée, quinoa ou boulgour) et des céréales complètes à mon alimentation. En fait, j’alterne selon mes goûts et mes envies. De plus quand je consomme des céréales qui ont du mal à être assimiler par l’organisme, je veille à les accompagner avec un belle portion de légumes pour limiter la glycémie.
En pratique, la moitié de tout ce que je mange dans la journée sont des fruits et des légumes, 1/4 de sont des protéines (viande, poisson, oeuf …), et enfin, le dernier 1/4 sont des féculents.
Pour vous aider, voici une illustration de ce que devrait être une assiettes idéale:
En conclusion :
Vous l’aurez compris une consommation excessif de sucre (le sucré) peut avoir des effets dévastateurs sur la santé. Saviez-vous que la dépendance au sucre est aussi addictive que la dépendance à certaines drogues dures***. Incroyable Non ?
*** source ici 🙁 https://www.liberation.fr/checknews/2018/01/29/le-sucre-est-il-plus-addictif-que-la-cocaine_1625877/).
D’ailleurs, si je devais me présenter, je dirais :
« Bonjour, je suis Marianne et je suis accro au sucre »
A la lumière de ses éléments, on comprend maintenant pourquoi de plus en plus de gens deviennent obèses et souffrent de diabète et d’autres problèmes de santé.
Et oui, on oublie trop souvent qu’une bonne alimentation est la base de la santé et les excès finissent par se payer très cher.
Dans mon cas, j’avais pourtant toujours veillé à manger sainement… Enfin… pendant les repas… car en dehors, il y avait toujours une (ou plusieurs) petite douceur qui m’attendait, combiné avec un stress intenses, et mon intolérance au lactose, sans compter les sucre cachés ou non dans certains produits (yahourt, compotes…) voilà le cocktail explosive qui a eu raison de ma santé.
Pour reprendre la main sur ma santé et me débarrasser définitivement des kleenex de ma poche, j’ai décidé de mettre mon corps au repos et d’entreprendre un régime anti-inflammatoire en plus du traitement préconisé par mon cousin.
J’y ai fait plein de découvertes culinaires que je partagerais prochainement avec vous. Ces recettes sont saines, sans lactose, sans gluten et sans sucre ajouté pourtant elles sont riches en saveurs. Franchement, je m’éclate en cuisine même si j’y passe beaucoup de temps. On limite les féculents au profit des légumes et pour ceux qui se pose la question NON, on ne meurs pas de faim sous mon tipi, bien au contraire!
Si vous voulez plus de détails sur ce régime, dites-le moi en commentaire et je vous ferais un petit article sur le sujet.
Ce que je peux en dire ici rapidement, c’est que dans l’ensemble je me sens mieux et que mes crises s’espacent petit à petit, donc ca marche même si c’est long, trop long à mon goût.
En plus de toutes les mesures diététiques, j’ai appris qu’il était tout aussi important de prendre soin de soi et que parfois il est nécessaire, voir vital, de lever le pied.
Pour la première fois de ma vie, j’ai appris à dire non aux sollicitations de mes proches et surtout, j’ai décidé d’en faire un peu moins pour les autres et un peu plus pour moi.
J’ai aussi appris que certaine choses pouvaient être remise à plus tard et que si ce n’était pas fait immédiatement le tipi n’allait pas s’écrouler pour autant … Bref, j’ai appris à devenir et surtout à rester cool !
Une vrai révolution est en marche tant sur le plan culinaire que sur le plan personnel. Mais c’est pour du mieux.
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